| |

Retour d’expérience sur mes 3 semaines de roadtrip dans l’ouest américain

Cet été, j’ai eu la chance de partir 3 semaines pour faire un roadtrip dans l’ouest américain. Los Angeles, le Grand Canyon, Las Vegas, Yosemite Park … J’ai pu découvrir de vraies merveilles mais également le mode de vie américain. Entre alimentation et écologie, voici les choses que ce voyage m’a appris et/ou rappelé, d’un point de vue beauté et éco-responsabilité.

Ce que mon roadtrip américain m’a appris/rappelé niveau beauté et écologie.

L’alimentation, un facteur clé pour la beauté de notre peau

On ne va pas se le cacher, ce qui nous a le plus manqué pendant ces 3 semaines (après nos animaux bien sûr !), c’est la fameuse gastronomie française. Et oui, les français sont pénibles, mais les français sont bien trop habitués à la « bonne bouffe », et lorsque l’on part à l’étranger, il est souvent difficile de s’adapter à une cuisine de bien moins bonne qualité.

Et qui dit Etats-Unis, dit forcément malbouffe ! Peu importe où on se trouve aux USA, la multitude de fast-food est impressionnante. Et lorsque l’on est en vacances, on a tendance à vouloir se faire plaisir et à profiter de la malbouffe. Mais après quelques jours, cela devient très loooong, et lorsque ça dure 3 semaines, ça devient même un supplice.

Pour celles et ceux qui ne le savent pas, je me bats depuis plusieurs années contre de l’acné. Depuis quelques mois, ma peau va bien mieux, grâce à une bonne routine beauté bio et un mode de vie sain. Mais ça, c’était avant de partir 3 semaines au pays des fast-foods ! Et oui, il n’a pas fallu longtemps pour que ma peau me fasse comprendre que ce que j’ingurgitais au quotidien ne lui plaisait pas. On ne le répétera jamais assez, votre alimentation est la base pour une belle peau !

Autre point primordial : l’hydratation ! En voyage, afin d’éviter les pauses pipi trop régulières, on a tendance à moins boire. Avec la chaleur, la sensation de soif diminue également. Une déshydratation a un effet néfaste sur votre peau, mais également sur votre organisme entier (maux de tête, vertiges …) Alors on s’alimente correctement et on boit au maximum !

La crème solaire, indispensable pour la santé de notre peau

On m’a dit un jour que les filtres solaires n’étaient efficaces qu’un an, et qu’il fallait chaque été acheter une nouvelle crème pour la saison. Mensonge marketing je me disais ! Et bien non. Je suis partie en voyage avec une crème solaire pour le visage qui, soyons honnête, ne datait pas de l’an dernier … Et résultat ? J’ai pris un énorme coup de soleil sur le nez lors d’une journée en mer où pourtant le ciel était totalement nuageux.

Alors oui le soleil est indispensable à notre organisme, mais nous devons protéger notre peau de ses rayons néfastes. Et surtout, on change de crème solaire tous les ans pour une protection optimale !

Le shampoing, c’est pas tous les jours !

Avec la chaleur et donc la transpiration, les transports en commun, le sable, le vent … J’avoue m’être lavée les cheveux tous les jours pendant 3 semaines, chose que je ne fais absolument pas d’habitude (tous les 3 jours quand je peux, sinon 2). Et ça s’est vite ressenti : mes cheveux regraissent encore plus vite ! Et oui, même avec un shampoing doux (alias sans sulfate), le lavage agresse le cuir chevelu qui se défend … en produisant du sébum ! Alors on espace au maximum les shampoings et surtout on utilise un produit sans sulfate. Pour en savoir plus, consultez notre article sur les sulfates.

L’hygiène féminine, version zéro déchet

Au quotidien, ma routine pour l’hygiène féminine est totalement zéro déchet : coupe menstruelle, culotte menstruelle et serviettes hygiéniques en tissu lavables. Sauf que qui dit roadtrip, dit hygiène moyen-moyen. Pas vraiment envie de changer ma cup dans des toilettes publiques en pleine ville. Pas vraiment le temps non plus de faire sécher mes culottes menstruelles lorsque chaque nuit on dort dans un hôtel différent … Bref vous l’aurez compris, pour ce mois-ci, je suis repassée à l’hygiène féminine jetable. Et bien je peux vous l’assurer, j’ai eu beaucoup de mal à supporter tous ces déchets générés en un seul mois et par une seule personne (moi-même !). Alors les filles, l’hygiène féminine c’est zéro déchet un point c’est tout !

(C’est fou de voir comme lorsque l’on se met à réduire nos déchets, voir des choses anti-écologiques nous fait mal au plus profond de nous)

La beauté zéro déchet en général

D’autres choses anti-écologiques que je n’utilise pas d’habitude mais que j’ai repris pour le roadtrip : des lingettes démaquillantes (pour éviter de trimballer le démaquillant pour les yeux, celui pour le visage, ainsi que tous mes cotons lavables) et un rasoir jetable. Spoiler : je préfère largement la version zéro déchet !

Sur une vingtaine de nuits, nous avons quasiment dormi dans une vingtaine d’hôtels. Et à chaque fois on nous proposait des produits cosmétiques miniatures. Dans chaque hôtel, à chaque nuit, pour chaque client … HAAAAAAA ! Au secours ! Pour le coup, nous avions emmené un savon solide pour nous laver, ce qui nous a permis d’éviter tous ces déchets. Mais honnêtement, je ne me fais toujours pas au savon solide !

L’urgence climatique, une évidence

Les américains et la contradiction

Les américains sont des gens fascinant qui vivent dans une contradiction totale. Je n’ai jamais vu un pays aussi protecteur envers sa nature, dans les parcs, les montagnes, les canyons … Des réserves protégées à tout bout de champ, pour protéger le lieu mais également la faune et la flore. Ceci était vraiment hyper agréable.

Et d’un autre côté … C’est le drame ! Des voitures énormes qui consomment bien plus que la moyenne, la climatisation PERMANENTE et OMNIPRESENTE peu importe où que l’on soit (et même des magasins hyper climatisés avec les portes grandes ouvertes). Et alors pire que tout, des voitures aux moteurs allumés pour garder la clim pendant que la personne va faire ses courses. Ou encore de la vaisselle jetable dans chaque hôtel pour les petits-déjeuners. Je vous jure, ça nous a rendu malades … Comment peuvent-ils autant aimer leur nature d’un côté et être si polluants de l’autre ? C’est un mystère.

Les effets du réchauffement climatique

Nous faisons partie des personnes déjà convaincues par le réchauffement climatique, et nous essayons à notre échelle de faire un maximum d’efforts. Mais voir de nos propres yeux les effets directs du réchauffement climatique, ça fait réellement mal au cœur.

Imaginez, Yosemite Park. Nous partons en randonnée, 30-45 minutes environ, afin d’aller voir le Mirror Lake (le lac miroir). Le blog Roadtrippin le recommandait, alors allons-y. Et là, on finit par arriver au bon endroit, enfin on pense. Car en fait, il n’y a pas d’eau. Il n’y a pas une seule goutte d’eau dans ce lac.

On se dit qu’il faut passer à autre chose, et que nous allons aller voir les Yosemite Falls (chutes d’eau de Yosemite). La randonnée est bien plus rapide cette fois. On arrive et on voit un filet d’eau qui coule des falaises. On se demande si on est au bon endroit. On lit le panneau, oui c’est là. Et il y a une photo de ce que nous sommes censés voir. La randonnée nous a donné chaud, mais là on a froid dans le dos.

Nous n’avons même pas pu visiter la vallée de la mort suite à de terribles inondations ayant eu lieu quelques jours avant notre passage. En effet, avec la sécheresse habituelle, les sols n’ont pas été en mesure d’absorber les litres d’eau tombés. En une journée, il a quasiment plu la même quantité qu’en un an habituellement.

Comment réduire notre impact environnemental ?

On ne le dira jamais assez : nous n’avons pas besoin que quelques personnes sur Terre soient parfaitement « écolos » (arrêtez d’ailleurs de critiquer les personnes qui font de leur mieux car pour une fois ils  ou elles ont fait une chose plus ou moins écologique, merci ! Surtout si vous ne faites aucun effort de votre côté …). Il est nécessaire que tout le monde fasse des efforts : réduire ses trajets, consommer local, bio, en vrac, passer à des alternatives zéro déchet … Découvrez tous les articles de la catégorie Ecologie de notre blog si vous avez besoin d’idées.

Respectons les animaux

Surnommée L214 ou encore Brigitte Bardot, on peut le dire, j’aime les animaux. Si des personnes ne les aiment pas, tant pis, ils ne savent pas ce qu’ils ratent, mais en tout cas je suis contre la souffrance animale et notamment l’exploitation animale, surtout lorsqu’il s’agit d’amuser des touristes.

Je suis à Las Vegas, on visite les différents hôtels du strip, chacun a sa spécificité. Mais nous décidons de boycotter deux hôtels :

– Le Mandalay Bay, qui pourtant est très joli d’extérieur, contient un aquarium où sont enfermés des requins (dans quelles conditions ont-ils été transportés jusqu’en plein désert ?)

– et le Flamingo, pourtant vous savez à quel point j’aime le rose, qui se vante de détenir des flamands roses au sein de l’hôtel (quand on entend le bruit permanent dans les halls ainsi que la pollution lumineuse, on imagine leur bien-être au milieu de cette foule)

Mention spéciale au Bellagio et sa serre tropicale qui prouve qu’on peut en mettre plein les yeux aux touristes sans exploiter des animaux (les faux suffisent largement).

Dernier point sur l’exploitation animale : pendant ces 3 semaines, nous n’avons pas écouté les infos, voulant rester dans notre bulle. Pas de chance, je tombe sur une info : à New-York, un cheval tirant une calèche de touristes en pleine canicule s’est effondré d’épuisement. Les pompiers l’ont arrosé pendant 45 minutes pour le sauver, ce qui n’a pas suffi, il a dû être pris en charge par une équipe vétérinaire.

En conclusion, j’ai vécu un voyage de rêves, où j’ai pu découvrir de magnifiques choses. Mais ce roadtrip m’aura convaincu de continuer dans la voie de l’écologie et du bien-être animal.

Chloé Ruffier-Mondoloni

A lire également

Laisser un commentaire